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 La jeunesse africaine : Défis et engagements. L’OJUEA à l’École de Guerre

Ce mardi 14 juin 2022, l’Organisation des Jeunes pour l’Union Européenne et Africaine (OJUEA) a eu l’honneur d’être reçue au sein de la prestigieuse École de Guerre, à Paris. Notre délégation était composée de notre Président Monsieur Gabriel MVOGO SAINTT, la Directrice des Relations avec les ONG Européennes Madame Luna Vital Durand, la Co-directrice des Affaires Culturelles et Sociales Madame Selani Hetti ainsi que de la Directrice des Partenariats Stratégiques Madame Lou-Anne Abauzit. Ces derniers ont eu l’opportunité d’intervenir lors de deux tables rondes dans le cadre d’un colloque organisé sur « Les Défis et les Engagements de la Jeunesse Africaine . 

Ainsi, les intervenants de l’OJUEA ont pu assister à l’ouverture du colloque par un mot d’accueil de Monsieur Anthony Conte, le Président du comité Afrique de la 29e promotion de l’École de Guerre, suivi par une introduction de Monsieur Nicolas Normand, ancien ambassadeur de la France au Sénégal, en Gambie et auteur du Grand Livre de l’Afrique, paru en 2022. 

« La jeunesse africaine face à des problèmes sociaux et professionnels »

  • Alice JUDELL, chercheuse, Sciences Po
  • Gabriel MVOGO , président, JEUNES UE-UA

Modérateur : LCL Ibrahima BOIRO, membre du comité Afrique

Le Lieutenant-Colonel Ibrahima Boiro a pris la parole en tant que modérateur de la première table ronde intitulée « La Jeunesse Africaine face à des Problèmes Sociaux et Professionnels ».

Au cours de cette première table ronde, le Président des JEUNES UE-UA Monsieur Gabriel Mvogo est intervenu aux côtés de Madame Alice Judell, chargée de la coordination entre Sciences Po Paris et l’Afrique Sub-Saharienne. Cette dernière a rappelé l’importance de la France sur ce thème, car c’est le premier pays d’accueil d’étudiants africains. Selon les statistiques présentées par celle-ci, La France compterait actuellement 70 000 étudiants africains. Cependant, elle souligne le manque de bourses et de visas octroyés qui freinent massivement les opportunités académiques de la jeunesse africaine à l’étranger. Ensuite, le Président Gabriel Mvogo s’est exprimé sur le sujet en mettant l’accent sur le problème de formation en Afrique. 

En effet, il a dénoncé le problème d’employabilité dû à l’inadéquation entre les offres de formation et les demandes du marché du travail en Afrique. Les deux intervenants ont ensuite répondu à plusieurs questions du modérateur et de l’auditoire sur la privatisation de l’éducation sur le continent, la mobilité des étudiants africains et le rôle d’autres puissances telles que la Chine et l’Inde qui acquièrent une place grandissante dans les domaines d’études et de recherche en Afrique.

Enfin, le conseiller du comité Afrique et chercheur de l’IRSEM Monsieur Maxime Ricard a conclu cette table ronde en rappelant la diversité du continent et la multiplicité des enjeux rencontrés par ‘les’ jeunesses africaines. 

À l’issue de cette première table ronde, les membres de la délégation des JEUNES UE-UA a continué des échanges informels avec les officiers supérieurs et autres intervenants du colloque.

M. Gabriel MVOGO – École de Guerre de Paris

« La jeunesse africaine face au changement climatique » 

  • Aboubacar BAMBA– Jeune entrepreneur, Placycle
  • Lou-Anne ABAUZIT, Selani Hetti ARACHCHIGE, Luna VITAL-DURAND, JEUNES UE-UA
  • Cheikh BA, professeur, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (visio)

 Modérateur – CDT Denis Kalume ELONGO, membre du comité Afrique.

En début d’après-midi, l’OJUEA a pris part à la seconde table ronde, modérée par le Commandant Denis Elongo, à propos des défis de la jeunesse africaine face au réchauffement climatique. 

Tout d’abord, Monsieur Cheikh BA, Docteur en Sciences du Territoire, nous a fait part de plusieurs résultats de ces nombreuses études sur les politiques environnementales et les transitions écologiques impulsées dans les pays africains, notamment au Sénégal. 

Puis, Monsieur Aboubacar Bamba, a mis en lumière les enjeux concrets et les obstacles de l’éco entrepreneuriat en Afrique, car il est le fondateur et directeur général de l’entreprise Placycle qui a pour objectif de recycler les déchets plastiques en Côte d’Ivoire et en France. Enfin, les trois représentantes des JEUNES UE-UA, Madame Lou-Anne Abauzit, Madame Selani Hetti et Madame Luna Vital Durand ont présenté l’importance de la transition énergétique qui permettrait de dynamiser les économies africaines tout en limitant les effets néfastes sur l’environnement. Elles ont ensuite abordé la place centrale que pourrait jouer la jeunesse dans une telle transition

Pour finir, les intervenants ont échangé et débattu sur les questions posées par l’auditoire et le modérateur. Ces questions portaient principalement sur la mobilisation des jeunes Africains face à l’urgence climatique et au rôle des pays occidentaux qui représentent une part largement supérieure dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre.

la Directrice des Relations avec les ONG Européennes Madame Luna Vital Durand, la Co-directrice des Affaires Culturelles et Sociales Madame Selani Hetti ainsi que de la Directrice des Partenariats Stratégiques Madame Lou-Anne Abauzit

Rapport du Groupe du Travail sur la collaboration avec l’École Supérieure Internationale de Guerre à Yaoundé (ESIG – Cameroun)

CDT Chidryl Ulrich NGOMA LOUMBOU et Deux officiers stagiaires de l’ESIG (visio).

Au sortir de ces deux tables rondes, les hauts officiers de l’École de Guerre et les représentants de l’OJUEA ont assisté à la présentation du rapport du groupe de travail sur « Le métier de militaire et sa perception par la jeunesse en Afrique » Cette présentation

s’est faite en interconnexion depuis Yaoundé au Cameroun avec les hauts officiers stagiaires de l’École Supérieure International de Guerre à Yaoundé (ESIG). 

Les différents Commandants nous ont présenté les facteurs qui expliquent la forte attractivité des armées africaines auprès des jeunes. Selon ces officiers, les armées africaines véhiculent une image de fiabilité et de prestige. En effet, ces jeunes sont admiratifs des militaires en raison de leur statut, la stabilité de leur emploi, leurs valeurs patriotiques et leur active participation au développement et à la protection de leurs pays.

En prônant la méritocratie, les institutions militaires sont un réel ascenseur social dont le niveau de recrutement est en constante hausse. Enfin, les officiers supérieurs ont parlé des tendances et des évolutions de la jeunesse et de l’Armée, qui impliquent de nouveaux défis. L’Organisation des Jeunes pour l’Union Européenne et Africaine salue les travaux rigoureux qui ont été menés ainsi que le compte-rendu exhaustif présenté et encourage à élargir le spectre des prochaines études à d’autres catégories militaires comme cela a été mentionné lors des échanges. 

À la clôture des travaux de ce colloque, le Lieutenant-Colonel Abdoulaye Coulibaly, Vice-Président du Comité Afrique, a énoncé un mot de fin. Il a salué le travail de ses frères d’armes de la 29ème promotion de l’EG 2022 et la participation effective des auditeurs de l’école de guerre sans oublier les JEUNES UE-UA.

Les officiers de la 29ème promotion de l’École de Guerre

L’organisation de jeunes pour l’Union Européenne et Africaine s’est fixée pour mission de rapprocher les grandes institutions vers les jeunes. Cette première expérience dans une institution militaire nous a permis d’exprimer notre avis sur les questions d’éducation et professionnalisation des jeunes. Nous avons apprécié la démarche du Comité Afrique de nous associer à leurs travaux sur l’engagement des jeunes face au changement climatique dont souffre notre planète.  Nous pensons que la confiance dans la relation ARMÉE-NATION se construit avec la contribution d’une jeunesse instruite, formée, disciplinée et patriote. Les armées du 21ème siècle sont les premiers partenaires du développement de l’Afrique. Pour cela, LES JEUNES UE-UA encouragent les initiatives telles que celles portées par l’école de guerre de Paris, en particulier par le comité Afrique de cette dernière.