Contacté par les médias africain à la suite du coup d’État qui a été perpétré par les militaire le lundi 24 janvier 2022, le Président de l’OJUEA, Monsieur Gabriel MVOGO a livré son avis. Loin sans faire du Burkina-Faso une particularité, c’est le système de gouvernance africain dans sa globalité, que le président des JEUNES UE-UA a pointé du doigt
” En ce 21ème siècle, il est regrettable de constater que la prise du pouvoir dans certains pays africains se fasse encore par les armes. Oui, nous devons regarder à l’endroit où nous sommes tombés, mais il serait plus éclairé de nous tourner vers ce qui nous a fait trébucher. Le plus grand mal du continent africain est la mauvaise gouvernance. Tant que ce problème n’est pas traité à la racine, je suis au regret de vous annoncer que ce qui vient de se produire au Burkina-Faso ne sera pas le dernier.
L’OJUEA n’a pas vocation à donner des leçons aux États africains et européens. Nous nous sommes engagés à suivre uniquement la volonté de la jeunesse et l’accompagner dans le jugement de la lecture qu’elle peut se faire sur les questions politiques, sociales, économiques et environnementales. Ce jour est un tournant dans l’Histoire du Burkina Faso. L’OJUEA reste attentive à l’évolution de la situation, mais pour l’heure, appelle au respect de l’intégrité physique et morale des autorités récemment déchues.
Mon souhait en ce 24 janvier est de voir Le Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, Président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), de tout mettre en œuvre pour un retour à l’ordre constitutionnel. Ce retour est vital pour la jeunesse burkinabé, à qui l’OJUEA adresse toute sa solidarité.”
M. Gabriel MVOGO SAINT , Président de l’OJUEA au micro de la presse