Skip links

L’OJUEA aux travaux des Perspectives économiques en Afrique B.A.D 2019

Séance de travail sur les perspectives économiques 2019 au siège de la Banque Africaine de Développement à Abidjan

Les Perspectives économiques en Afrique 2019 ont été préparées par la Vice-présidence pour la gouvernance économique et la gestion des connaissances, sous la supervision et la direction générale de Célestin monga, vice-président et économiste en chef, avec le soutien d’Éric Ogunleye, Amah marie-Aude Ezanin Koffi, tricia Baidoo, et Vivianus Ngong. Hanan morsy, Directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche, a dirigé et coordonné la préparation de cette publication, avec l’assistance d’une équipe centrale composée d’Abebe Shimeles (manager), Amadou Boly, Andinet Delelegn Woldemichael, Linguere mously mbaye, Chuku Chuku et Fadel Jaoui (consultant).

Les données figurant dans le rapport ont été compilées par le Département des statistiques, dirigé par Charles Lufumpa, et Louis Kouakou, directeur de la Division des statistiques économiques et sociales. Leur équipe comprenait Anouar Chaouch, mbiya H. Kadisha, Soumaila Karambiri, Stéphane régis Hauhouot, Slaheddine Saidi, Kokil Beejaye et Guy Désiré Lakpa. tiguene Nabassaga, Yaye Betty Camara et Zackary Seogo ont fourni une aide à la recherche. Véronique Aka, Patience Gogo, ève Kra, Lucette Alesse et Abiana Nelson ont fourni un appui administratif. Des contributions ont été reçues des départements opérationnels dirigés par moono mupotola, Directrice, Intégration régionale ; Amadou Oumarou, Directeur, Infrastructure, villes et développement urbain ; Stefan Nalletamby, directeur, Développement du secteur financier ; Abdu mukhtar, directeur, Développement industriel et commercial ; martin Fregene,
directeur, Agriculture et Agro-Industrie ; Henry Paul Batchi Baldeh, directeur, Développement des réseaux électriques ; mike Salawou, manager, Infrastructure et partenariats ; mohamed Kalif, manager, Financement du commerce ; Engedasew Negash Habtemichael, manager, Énergie renouvelable ; Nathaniel Oluoch Agola, directeur, Stratégie et politiques ; Philip Boahen, économiste en chef, Politiques agricoles ; et Bouchaib Boulanouar, coordonnateur des partenariats. Ferdinand Bakoup, directeur par intérim, Département de l’économie nationale, Hervé Lohoues, marcellin Ndong, Abraham mwenda, George Honde, George Kararach, Sara Bertin, Anthony Simpassa et James Wahomé (économistes principaux) ont travaillé avec les économistes pays de la Banque (voir tableau ci-dessous) pour préparer les notes pays contenues dans ce rapport. Ces travaux ont bénéficié des contributions de consultants dans certains pays : Pascual Afugu Esono mbengono, Emmanuel Leroueil, Soilihi mohamed Djounaid, Efrem tesfai Biedemariam, mag teerey Ibrahim Ahmed, Samah Shetta, Prajesh Bhakta et momodo Sey. Les notes de pays ont été révisées par John Anyanwu, Amadou Boly, Linguere m. mbaye, Chuku Chuku, Audrey Chouchane, Adamon mukasa Ndungu, Andinet Delelegn Woldemichael, Lacina Balma, Nelson Abila, Young Yoon, Fadel Jaoui, Amira Elshal, Eman mustapha, Ali Compaore, Zackary Seogo et Yaye Betty Camara. Les consultants et chercheurs externes suivants ont contribué aux différents chapitres des Perspectives économiques en Afrique : Jaime De melo (Université de Genève) ; Anthony Black

PERFORMANCES MACROÉCONOMIQUES EN AFRIQUE ET PERSPECTIVES
La croissance économique de l’Afrique continue de se renforcer, atteignant 3,5 % en 2018 selon les estimations, soit un niveau comparable à 2017 et en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport aux 2,1 % enregistrés en 2016. L’Afrique de l’Est est en tête avec une croissance du PIB estimée à 5,7 % en 2018, suivie de l’Afrique du Nord à 4,9 %, de l’Afrique de l’Ouest à 3,3 %, de l’Afrique centrale à 2,2 % et de l’Afrique australe à 1,2 %. À moyen terme, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 4 % en 2019 et 4,1 % en 2020. Bien qu’inférieure à celle de la Chine ou de l’Inde, la croissance de l’Afrique devrait être supérieure à celle d’autres pays émergents et en développement. Elle est toutefois insuffisante pour réduire le chômage et la pauvreté. Sur les 4 % de croissance projetés pour l’Afrique en 2019, l’Afrique du Nord devrait représenter 1,6 point de pourcentage, soit 40 %. Cependant, la croissance moyenne du PIB en Afrique du Nord est irrégulière en raison de l’évolution rapide de la situation économique de la Libye.

La croissance de la région de l’Afrique de l’Est, qui est la plus rapide, devrait atteindre 5,9 % en 2019 et 6,1 % en 2020. Entre 2010 et 2018, la croissance a atteint en moyenne près de 6 %, Djibouti, l’Éthiopie, le rwanda et la tanzanie enregistrant des taux supérieurs à la moyenne. Dans plusieurs pays, notamment le Burundi et les Comores, la croissance du PIB reste faible en raison d’incertitudes politiques. La croissance en Afrique centrale se rétablit progressivement, mais elle reste inférieure à la moyenne de l’Afrique dans son ensemble. Elle est soutenue par la redressement des prix des produits de base et une meilleure production agricole. En Afrique australe, la croissance devrait rester modérée en 2019 et 2020, après une légère reprise en 2017 et 2018. Cette croissance modeste de la région est principalement due au faible niveau de développement de l’Afrique du Sud qui affecte les pays voisins

SOURCE : Banque Africaine de Développement ( PEA 2019)