Le 9 mars 2021, à Abidjan, nous avons été chaleureusement reçus par son Excellence Idi-Gado Boubacar, secrétaire général de l’Union Parlementaire Africaine (UPA). A pris part à cette matinée de travail le président fondateur de l’OJUEA dont la délégation était composée de ses collaborateurs proches du siège social (David Antoni, Benjamin Toussaint) et des représentants directs basés en Côte d’Ivoire (le président Constant Konan, Tia Sadia Martial Narcisse, Abozan Helena, Alban Ouattara).
Notre rencontre a débuté par une visite du siège de l’UPA, qui s’est poursuivie par un échange entre le secrétaire général et notre président. C’est après cette entrevue que notre réunion de travail a commencé.
Son Excellence le secrétaire général a débuté notre échange par un exposé à propos des institutions parlementaires africaines ainsi que de l’UPA. L’UPA est un cadre institutionnel où les parlementaires peuvent s’exprimer. Son Excellence a insisté sur le fait que cette institution n’a pas son pareil en Afrique. C’est le seul organe de coopération interparlementaire africain. À l’occasion des rencontres annuelles de l’UPA, des thèmes importants ont pu être abordés : terrorisme, migrations, Covid, etc.
Au sein de cette institution, chaque pays membre est représenté par un groupe national. Le nombre de députés varie en fonction de la taille de chaque pays (de 3 à 15). Les députés, pris individuellement, ne sont pas en soi membres de l’UPA, ce sont les Parlements.
L’UPA organise deux rencontres annuelles : une en février-mars, une en novembre-décembre. À l’occasion de ces rencontres, des thèmes sont discutés, qui ont déjà été transmis auparavant aux différents pays. De retour dans leurs pays, les députés tiennent une séance où ils rendent compte des travaux de la conférence de l’UPA.
Son Excellence s’est par la suite attardé sur notre organisation et nous a assuré que rapprocher les jeunes d’Afrique et d’Europe était le genre d’objectif auquel il croyait.
C’est à ce propos que nous avons exprimé notre volonté d’obtenir un statut de membre observateur auprès de l’Union Parlementaire Africaine. Notre président a émis l’idée que beaucoup d’initiatives en Europe visent à rapprocher les continents européen et africain. Cependant, il est vite apparu que ce sont des clubs d’amis, des clubs privés, où il est difficile d’accéder pour celui qui n’y est pas initié. En Europe, les gens ont fait de la question Europe-Afrique, un business. C’est pour cela que l’organisation a essayé de former un espace de dialogue qui pourrait informer sur les questions diplomatiques, sur les problèmes réels. L’idée a donc été de créer un évènement qui rassemble les jeunes qui ont des problèmes sur les deux continents, de mettre ces problèmes sur la table, et ensuite de mettre en place des solutions.
Pour notre président Monsieur Gabriel MVOGO, qui s’exprime au nom de notre organisation, la question du respect de l’Afrique relève du fait qu’elle peut montrer qu’elle est aussi capable de créer des projets, d’être solidaire avec les autres, pour amener un partenariat plus égalitaire.
Son Excellence Monsieur Idi Gado BOUBACAR a apprécié notre volonté de changer les choses, de se baser sur la jeunesse de nos continents pour renouveler les visions bilatérales établies. C’est sur ces mots que s’est conclue notre réunion de travail. Monsieur le Secrétaire général nous a par la suite invités à un repas aux couleurs ivoiriennes, sur la plage proche de Grand Bassam. Ces échanges plus informels nous ont permis de discuter plus simplement de la situation de nos deux continents.
Nous remercions son Excellence pour toute l’attention qu’il a eue à notre égard. Ce fut un réel plaisir d’échanger avec une personne aussi engagée dans les idéaux démocratiques et de stabilité que nous poursuivons. Nous abordons avec une perspective encourageante et chaleureuse nos potentielles coopérations futures. L’Organisation des jeunes pour l’Union européenne et africaine se tient à la disposition de l’Union parlementaire africaine pour quelconque soutien qu’elle pourrait apporter en Côte d’Ivoire ou dans les pays dans lesquels elle compte une délégation.
