Union Africaine: Historique lancement de la Zone de libre échange

Ce dimanche 7 Juillet, lors du sommet de l’Union Africaine à Niamey, à eu lieu le lancement officiel de la zone de libre échange (Zlec). La ratification de cet accord par la majeure partie des pays membres de l’Union Africaine est considérée comme Historique et semble être pour les pays d’Afrique une opportunité de trouver leur place dans le commerce intracontinental et intercontinental.

parmi les 26 principaux pays signataires figurent le Burkina Faso, le Tchad, le Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, la Guinée, le Gabon, le Ghana, la Gambie, le Kenya, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, la Sierra Leone, l’Afrique du Sud, le Togo, l’Ouganda ou le Zimbabwe. Le Maroc et La République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont quant à eux annoncé qu’ils allaient mettre en oeuvre le nécessaire en vue de la ratification de l’accord. Le ministre marocain des affaires étrangères relance néanmoins le débat sur la question du Sahara occidental, précisant que malgré la signature du Royaume, celui-ci ne reconnaissait pas la présence de la RASD au sein de l’Union. l’Érythrée est le seul pays qui n’a pour l’instant pas signé l’accord de libre échange, l’ambassadeur érythréen en Éthiopie a cependant pris la parole pour préciser qu’ils étaient disposés à le ratifier et que les experts de L’UA allaient prochainement rencontrer les ministères érythréens compétents.

Des instruments de fonctionnement déjà opérationnels

La première phase opérationnelle officialisée ce dimanche à Niamey contient 6 principaux outils: les “règles d’origines”, l’observatoire africain du commerce, le mécanisme en ligne de surveillance et d’élimination des barrières non-tarifaires continentales, la plateforme panafricaine de paiements et de règlements numériques, listes de concessions tarifaires dans le commerce des biens et enfin, la Zlec sera dotée de son propre conseil des ministres qui permettra la mise en oeuvre de l’accord.

Juillet 2020: totale diligence de la Zlec

Le sommet à Niamey n’est pourtant que le point de départ d’un long travail diplomatique et législatif pour les institutions de l’UA. En effet, malgré la ratification de l’accord qui dispose déjà d’un nombre conséquent d’outils opérationnels, de nombreuses négociations devront se poursuivre afin que la Zlec puisse être totalement diligente. Il reste par exemple à négocier des questions budgétaires non sans importance, c’est ainsi que l’UA prévoie que la Zlec soit totalement effective d’ici le premier Juillet 2020.